COSTA RICA, Pura Vida !

MODE FURTIF

Petite intro pour vous avertir que je vais tenter de rattraper le retard dans le blog. Jusqu’à ce que l’on soit à jour, je vais restreindre les récits pour plutôt consacrer les photos, avec pour objectifs d’en arriver là où nous en sommes actuellement, à savoir le Perou. J’essaierai de compléter plus tard les récits, pour la postérité ;).

Donc c’est parti pour le Costa Rica ! Notre itinéraire comportera 5 étapes :

ARRIVEE A SAN JOSE

Le 19 décembre 2018, notre avion se pose à San Jose, capitale du Costa Rica. Notre premier point de chute sera via un couchsurfing : Noé qui va nous inviter chez lui pour quelques jours. Il vit dans dans une maison-chalet immense, occupée uniquement par lui-même et ses 2 gros chiens : Argos et Dotty ! Sa maison se situe à 20mn de route de la capitale. Pas mal de travaux sont encore en cours dans dans la maison, mais il fait bon y vivre. Un peu une ambiance de ferme-chalet suisse :D. Noé bosse beaucoup… il est ingénieur en génie civile. On le voit partir tôt le matin, et il rentre assez tard le soir pour manger avec nous… Personnage hyper attachant…Nous restons 4 jours ici, à profiter du calme de la nature environnante et en se prenant quand même une journée pour aller  visiter le centre ville de San Jose.

Argos et ses célèbres douches de bave
Bientôt Noël… centre de San Jose

 

TORTUGUERO

Cap sur l’est du pays, sur la côte Atlantique. Quelques heures en bus pour rejoindre le village de Pavona depuis lequel on trouvera des barques qui nous emmèneront jusqu’à Tortuguero.

Ça a un côté rassurant…
Nos bagages entassés parmi d’autres…

Arrivés à La Pavona, la route s’arrête. Nous trouvons plusieurs barques. C’est l’une d’entre elle qui nous emmènera jusque Tortuguero.

En effet, Tortuguero est un village se situant entre jungle et mer, et est accessible uniquement par voie lacustre. Il faut parcourir 40mn avec ces barques à moteur beaucoup plus longue que large, blindées de monde et de bagages,  à contre-courant sur un fleuve sinueux boosté aux amphétamines. Petites parties de flippettes (coulera ? coulera pas ?), mais tellement beau !

Nous arrivons sain, sauf et sec au petit port de débarquement de Tortuguero. C’est ici que l’on passera notre premier Noël tropical ! Faut avouer que ça fait un peu bizarre : fais chaud, pas de déco (ou quasi pas), pas de musique de Noël. Mais ça le fait quand même 😉

Nous passerons 5 jours ici, à découvrir cet endroit incroyable : d’un côté la jungle et de l’autre la mer. Nous passerons de l’un à l’autre, en découvrant à pied ou en barque ce coin très prisés par les touristes, mais pourtant encore tellement sauvage. Faune et flore de malade !

Claudia voulait l’adopter 😛

Si Si ! C’est Noël 😀

 

 


VALLE AZUL

Valle Azul se situe non loin de La Fortuna, village depuis lequel on peut admirer l’Arenal, un des volcans les plus réputés du Costa Rica. La météo n’étant pas hyper clémente, et ayant encore la grimpette sur l’Acatenango dans les guibolles, on décide de ne pas grimper l’Arenal, et de juste se prendre du bon temps à se poser tranquille. Au programme : une petite ballade vers des bains thermaux, une ballade au village de La Fortuna (et au passage une visite dans une clinique pour des diarrhées persistantes chez Claudia… le doc nous a certifié qu’il ne s’agissait que d’une “allergie alimentaire” provoquant les diarrhées… et ce puis 3 semaines… en tout cas pas de parasite selon lui… merci google-docteur…). Nous sommes logés chez Erian, un artiste qui fabrique des objets souvenirs à partir de matériaux de recyclage.

Peu de photos de ce passage à Valle Azul… l’appareil photo était aussi au repos ;). Nous avons quand même eu la chance de voir un paresseux ! Il traversait tranquille la route.De la chance car il parait qu’ils ne descendent que rarement de leur arbre, juste le temps d’aller “au wc”… On a aussi appris que leur lenteur et leurs mouvement en apparence dys-coordonnés sont liés au fait qu’ils consomment quasi exclusivement des feuilles riches en certains alcaloïdes… donc en gros, ils sont défoncés en permanence… infos à vérifier 😀

Aussi, en reprenant le bus vers notre casa, on voit un truc immense se poser sur le bus : un papillon énorme ! La faune est vraiment partout ici !

 


MONTEVERDE ET SANTA ELENA

Quelques heures de bus plus loin, nous arrivons à Santa Elena, au coeur de la montagne, en pleine selva. Parait que c’est ici que l’on peut voir le fameux Quetzal, cet oiseau mythique.

A Monteverde, les gens viennent principalement pour se ballader dans le parc national, pour admirer la forêt luxuriante, franchir les ponts suspendus. L’entrée de ce parc est payant, et on nous a dit qu’il y a tellement de gens qui y vont que l’on n’y voit aucun animal, alors que l’environnement abrite toute sorte d’animaux tropicaux. Nous décidons de zapper le parc national, pour se ballader ailleurs, et on a bien fait ! J’ai pas réussi à capturer tout ce qu’on a vu, mais on eu la chance d’apercevoir  des tattoos, des coatis, des basilics verts, paresseux, et autres iguanes, sans compter une tapée d’insectes de ouf et oiseaux dont ont n’arrive généralement qu’à percevoir des nos oreilles enchantées. 5 jours ici Santa Elena, on y passe le nouvel an ici en se faisant plaisir avec un bon gros resto, et en se rappelant que l’idée de ce voyage est né un 31 décembre…

A l’hôtel nous rencontrons 3 français muy sympaticos avec qui je finis en embuscade avec eux dans une sorte de bar-boite de nuit du coin… mémorable…

 

 


BEJUCO PLAYA

On nous a dit que la côte pacifique du Costa Rica est juste splendide. L’une des zones “à voir” est la péninsule de Nicoya. Sauf que… c’est cher… sans doute le fait d’y être en période de fête (nouvel année)… les hôtels, les airbnb, tout coûte la peau duc. C’est d’ailleurs une constante au Costa Rica (et on avait été prévenu) : la vie est chère ici… Logements, restos, bouffe… on est sur du prix européen…(et même du prix suisse…). Idem pour visiter certains parcs nationaux (comme Manuel Antonio et autres). Sachant que nous devons être au Panama le 14 janvier pour un workaway (travailler dans une ferme) et que notre budget est limité, nous faisons un choix : on zape tous les autres parcs et se pose 2 semaines dans une casa au bord de la mer. On trouve un airbnb géré par un quebecois, tout à fait au bord de l’eau. 2 semaines de repos total, de couchers de soleil de malade, de bodyboard, dans une mer que l’on découvrira un peu dangereuse… plusieurs cas de noyades ont déjà eu lieu par ici…. Ok on fait gaffe, et on profite de cette plage quasi vide en semaine qui se remplit un peu les WE.

 

 

Nous quittons avec pas mal de nostalgie cet endroit… pour aller choper le bus qui va nous emmener directement à David, nord du Panama…

Le Costa Rica est comme un immense parc national. Nous sommes encore une fois loin d’avoir tout vu, mais les régions que nous avons pu visiter sont tout simplement incroyables. Biodiversité de folie tant au niveau faune que flore. C’est vert, c’est propre. Sans compter le système social particulier de ce pays : pas d’armée ! L’argent de l’état est investi dans le développement de la santé publique, de l’éducation et la protection de l’environnement. L’expression favorite des costaricains : “Pura Vida“. Ces 2 mots illustrent parfaitement l’énergie dégagée tant par les gens du pays que par l’environnement. C’est beau, ça respire, c’est vivant, c’est généreux. Bon ok c’est un poil cher et assez touristique, mais on a rien sans rien 😉 ! Les gens nous disent que en 15 ans, l’écosystème a déjà pas mal évolué… pas mal d’espèces ont disparu ou sont moins visibles…conséquences de l’occupation de l’homme qui s’étale toujours plus… Egalement le réchauffement climatique… les gens nous disent qu’il pleut de moins en moins… chose que l’on entendra plus tard, dans d’autres pays… Le Costa Rica est globalement bien préservé, tente de développer un tourisme écoresponsable, il s’agit du pays économiquement le plus développé d’amerique centrale, à nos yeux il s’agit aussi du poumon de cette partie du continent. Hasta luego Costa Rica, todavia Pura Vida y gracias a todos los Ticos !!

 

 

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